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Avez-vous déjà remarqué comment les rassemblements de famille et d’amis peuvent parfois se transformer en véritables champs de bataille à coup d’opinions tranchées ? Eh bien, nous sommes là pour vous dire que cette barbarie est non seulement normale, mais recommandée ! Finies les discussions superficielles sur la météo ou les dernières recettes à base de quinoa : voici venue l’ère du débat brutal et impitoyable !
Des sujets explosifs au menu des repas familiaux
N’en déplaise aux partisans de « l’on ne parle pas politique en famille », il existe aujourd’hui une multitude de sujets susceptibles de mettre le feu aux poudres au sein même de nos cocons domestiques. Et nous allons vous le prouver en évoquant avec beaucoup de délicatesse ces thématiques toujours plus brûlantes :
- La religion : qui n’a jamais rêvé de découvrir avec amertume que tante Josette est une fervente adepte des reptiliens, tandis que cousin Kévin milite activement pour la divinité du spaghetti volant ?
- Les choix de vie personnels : un bon moyen d’exposer crûment ses désaccords pourvu qu’ils soient rendus publics sans préambule ni égard pour la sensibilité des uns et des autres.
- Le féminisme : sujet incontournable pour déchaîner les passions, surtout si l’une des personnes présentes porte une jupe jugée trop courte ou un T-shirt revendiquant haut et fort la nécessité de brûler les soutiens-gorge.
- Le foot, évidemment : parce qu’à défaut de peler une orange avec ses dents, rien ne vaut un bon match pour soulager sa frustration et projeter le contenu de son verre sur ceux qui osent s’opposer à nous. Attention toutefois à ne pas renverser mamie Paulette !
Mais pourquoi ces débats enflammés ?
Certains diront que c’est là une preuve de notre dynamisme intellectuel, d’autres y verront un moyen de briguer la place de préféré auprès du patriarche ou de tenter de convertir sa bien-aimée belle-sœur à nos idées révolutionaires. Mais soyons honnêtes : ce n’est ni plus ni moins que l’émanation d’un profond désir de chaos, orchestré dans l’espoir de voir éclater au grand jour les rancoeurs et les rancunes accumulées depuis notre dernière altercation par SMS interposés.
Sûrement des origines ancestrales…
Oui, cher lecteur, nous sommes ici pour vous annoncer avec un plaisir non-dissimulé que cette soif de confrontation serait en réalité inscrite dans nos gènes ! Des études très sérieuses (réalisées par nous-même suite à un brainstorming inspiré lors d’une soirée trop arrosée) tendraient à prouver que nos ancêtres auraient déjà développé cet étrange besoin de se taper sur les nerfs pour mieux raviver la flamme de l’amour fraternel.
Comment bien réussir son débat en famille ?
Même si cela peut paraître évident, il est toujours bon de rappeler quelques petites astuces aux plus novices d’entre nous :
- Récupérer des informations : n’hésitez pas à écumer les réseaux sociaux à la recherche de brèves et autres nouvelles croustillantes pour alimenter le feu dans vos propos. Cela vous permettra également de montrer, au passage, que vous maitrisez parfaitement les rouages de la technologie moderne.
- Ne jamais accepter la critique : non, votre solution pour sauver la planète en construisant un supermarché bio sous-marin ne présente aucune faille ! Et quiconque oserait suggérer le contraire se verra immédiatement catalogué comme mauvais perdant envieux de votre génie incomparable.
- Faire appel à l’ironie : parce que rien ne vaut une bonne pique cinglante pour mettre notre adversaire en difficulté, tout en soulignant l’absurdité de ses arguments avec une légèreté qui frôle le cynisme.
- Trouver le soutien inattendu : il semble que monsieur Je-sais-tout s’acharne contre vous ? Qu’à cela ne tienne, vous pouvez compter sur le témoignage impromptu de cette voisine croisée par hasard qui abondera sans hésiter dans votre sens.
Et si l’on nous force à conclure…
Allons donc, il serait bien trop simple de vous offrir une conclusion dénuée d’ambiguïté ! Disons simplement que la famille est un environnement propice au développement des débats enflammés et qu’il appartient à chacun de les vivre comme il le souhaite. À nos risques et périls.