Le nombre de nuitées possibles pourrait être réduit
Un collectif de parlementaires envisage de réduire le nombre maximum de nuitées possibles pour les propriétaires louant leur bien en meublé touristique à 90, contre 120 actuellement. Cette mesure ne concernerait toutefois pas les chambres louées seules chez l’habitant. En durcissant la législation, ces parlementaires espèrent décourager les propriétaires de proposer leurs logements pour des séjours de courte durée et ainsi libérer davantage d’offre locative classique.
La concurrence s’intensifie
Dans certaines villes telles que Le Havre, le marché de la location courte durée entre particuliers est en pleine expansion depuis quelques années. Toutefois, selon les professionnels du secteur et les particuliers, la concurrence commence à se faire sentir.
Des rencontres avec les propriétaires parfois difficiles
Les visites d’appartements peuvent également être sources de frustration pour certains locataires potentiels. Ainsi, Oriane Ghiuritan, une jeune femme de 22 ans, déplore le manque de sérieux de certains propriétaires, qui ne se présentent pas aux rendez-vous fixés pour les visites.
L’encadrement des plateformes de location touristique porte ses fruits
Engagée sur la régulation des plateformes type Airbnb depuis plusieurs années, la Ville de Paris a dressé un bilan encourageant de sa politique d’encadrement strict. Le nombre d’amendes infligées aux propriétaires parisiens ne respectant pas la réglementation sur les locations Airbnb a baissé par rapport à 2021. Cela s’explique notamment par le fait que la Cour de cassation a jugé que la réglementation de la ville était conforme au droit en 2021.
Des sanctions financières plus lourdes pour les contrevenants
Si le nombre d’amendes est en baisse, leur montant est toutefois plus important qu’auparavant. Pour la Mairie de Paris, c’est le signe que son système d’encadrement porte ses fruits et que les juges sont de plus en plus sévères à l’égard des propriétaires en infraction.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024, une opportunité pour les propriétaires
Les logements franciliens mis en location de courte durée pendant les Jeux olympiques de Paris 2024 pourraient générer des profits importants pour leurs propriétaires. Selon des chiffres relayés par Le Parisien, les tarifs pratiqués pendant les deux semaines des compétitions seront nettement supérieurs à ceux observés lors de la même période en 2023.
- Le prix médian à payer pour une nuitée serait multiplié par 4, 5, voire plus de 6 en fonction du type de logement.
- Il atteindrait ainsi 756 euros pour certains appartements.
Les propriétaires parisiens devront toutefois veiller à respecter la réglementation en vigueur concernant les locations touristiques, sous peine de se voir infliger des sanctions financières importantes.
En 2023, les propriétaires de logements destinés à la location courte durée à Paris devront faire face à une législation possiblement plus stricte et à une concurrence accrue sur le marché. Ils auront néanmoins l’opportunité de profiter des Jeux Olympiques de Paris 2024 pour réaliser d’importants profits, à condition de respecter les règles en vigueur.