Une Honte Ma mère nous a facturé, à moi et à ma soeur, les dépenses liées à notre éducation

Une Honte ? Ma mère nous a facturé, à moi et à ma soeur, les dépenses liées à notre éducation

Ah, les études supérieures ! Ce long fleuve tranquille où nos chers enfants voguent paisiblement sur les flots de la connaissance, leur cerveau assoiffé d’apprendre. Mais parfois, on se demande si les parents ne sont pas juste là pour financer ces expéditions éducatives. Alors, est-ce vraiment le rôle des parents de passer à la caisse pour offrir cette croisière intellectuelle à leur progéniture ?

L’appel du large : les formations bordelaises et autres dépenses estudiantines

Pas besoin d’être capitaine d’industrie pour deviner que les études supérieures représentent un sacré budget. Et avec l’émergence de nouvelles formations toujours plus pointues (et coûteuses), il n’est pas rare de se retrouver en mode « tirelire » lorsque Junior annonce fièrement qu’il va partir étudier en Pologne pendant deux semestres.

  • Frais d’inscription : de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros, selon les établissements et les filières.
  • Logement : ça grimpe vite quand il faut louer un studio ou une chambre en résidence universitaire. Sans compter la caution, le mois de dépôt…
  • Transports : à moins d’avoir des jambes pour sillonner les routes façon Forrest Gump, les frais de transport pèsent aussi dans la balance.
  • Nourriture, loisirs, etc : parce qu’apparemment, il faut bien que nos charmants bambins cassent la croûte et se divertissent entre deux exposés sur les vers de terre.

Pssst…Vous avez pensé à demander une bourse ?

Mais pourquoi donc mettre la main au porte-monnaie alors qu’il y a des aides pour ça ? Bon nombre d’étudiants sont en effet éligibles à une bourse sur critères sociaux et autres joyeusetés administratives. Alors certes, cela ne va pas payer l’intégralité des dépenses liées aux études, mais soyons honnêtes : vouloir offrir le meilleur à ses enfants sans faire sa part du boulot fiscal, ça fait un peu « je veux le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière ».

Papa, maman, vous pouvez me prêter 2000€ pour mon Erasmus en Hongrie ?

On pourrait alors arguer que si les parents ont les moyens financiers (ou simplement envie) de financer les études supérieures de leurs chérubins, ils devraient pouvoir le faire en toute quiétude. Mais attention ! Ne nous lançons pas tête baissée dans cette généreuse entreprise : en mettant notre râble de guingois sur la table, n’allons-nous pas nourrir
l’inaction et l’ingratitude ? Car même s’ils sont les champions olympiques des câlins, notons que les enfants sont aussi passés maîtres dans l’art du chantage affectif. « Papa, maman, finir vos économies pour moi, c’est votre devoir, non ? »

Les études supérieures, ce n’est pas l’hôtel-club !

Gardons en tête que les frais engagés ne sont pas uniquement pour le confort de nos charmants fêtards : les parents doivent être clairs sur leurs attentes et conditions pour éviter l’effet « vacances perpétuelles ». Par exemple :

  • Définir un budget maximal et communiquer sur sa répartition.
  • Rappeler qu’un(e) bon(ne) étudiant(e), ça travaille régulièrement, sinon rien !
  • Etre à l’affût des aides disponibles (bourses, prêts étudiants à rembourser plus tard…)

Et si on leur apprenait plutôt la gestion financière ?

Allons plus loin : pourquoi ne pas profiter de cette période charnière pour enseigner à notre progéniture la valeur de l’argent et la redoutable art de la gestion financière ? Oui, je sais, on est ici pour parler d’études, et non d’économie domestique. Mais avouez qu’il y a là une belle occasion de conjuguer les deux apprentissages ! Une expérience bien gérée pourrait donc se transformer en véritable carte routière vers la vie active. Soyons fous : allons jusqu’à suggérer aux adultes en devenir de trouver un job étudiant, histoire de mettre un peu du leur dans ce joli projet académico-financier.

La loi de l’autonomie : droits et devoirs

N’oublions pas que nos chers étudiants sont parfois protégés par la loi elle-même, qui leur accorde (aux frais de leurs parents…) le droit à une formation décente, sans forcément être soumis aux rigueurs familiales. Quoi qu’il en soit, il est indéniable que cette mosaïque d’aides, d’exigences et d’alternatives ne fait que nourrir une épineuse question : Les parents doivent ils financer les études supérieures de leurs enfants ?

Romain

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