Comment la nouvelle législation impacte les propriétaires de logements énergivores

Comment la nouvelle législation impacte les propriétaires de logements énergivores

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La réforme du nouveau Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) entrée en vigueur le 1er juillet 2021 vise à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Ce changement législatif a un impact majeur sur les propriétaires de logements énergivores, qui doivent se conformer aux nouvelles exigences pour continuer à louer leurs biens. Dans cet article, nous passons en revue les principales dispositions de cette nouvelle réglementation et analysons comment elle affecte le marché immobilier.

Interdiction de location des logements classés DPE G en 2023

Avec la réforme du nouveau DPE, la mise en location des logements les plus énergivores sera interdite dès le début de l’année prochaine. Le décret du 11 janvier 2021 appuie cette décision en ciblant plus précisément certains logements. Cette mesure implique que les propriétaires de ces logements devront effectuer des travaux d’amélioration énergétique pour pouvoir continuer à les louer.

Quelle classe énergétique sera concernée par l’interdiction ?

  • Pour 2023 : Les logements classés DPE G seront interdits à la location.
  • Pour 2025 : Les logements classés DPE F et G seront interdits à la location.
  • Pour 2028 : Les logements classés DPE E, F et G seront interdits à la location.

Ces restrictions auront une incidence sur les propriétaires de logements énergivores qui devront effectuer des travaux d’amélioration pour se conformer à la réglementation en vigueur.

Nouvelles normes pour le secteur de la construction et de l’immobilier

Le secteur du bâtiment est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre en France. Par conséquent, la nouvelle législation impose des normes plus strictes pour les bâtiments existants et les constructions neuves. Plusieurs objectifs ont été fixés, parmi lesquels :

  • Réaliser des travaux sur au moins 600 000 logements par an;
  • Réduire de 40% la consommation d’énergie primaire des logements collectifs existants;
  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments tertiaires de 60% d’ici 2050.

Impact sur le marché immobilier ancien

E n Ile-de-France, la part des logements énergivores dans les ventes a fortement reculé en 2022 au profit des logements économes. Cette tendance s’explique en partie par le renouvellement du parc immobilier avec la construction de logements neufs aux meilleures performances énergétiques. Les acquéreurs manifestent également une préférence croissante pour les logements moins énergivores.

Conséquences pour les propriétaires de logements énergivores

Les propriétaires de logements classés DPE G devront se conformer aux nouvelles exigences pour éviter l’interdiction de location. Pour cela, ils auront à effectuer des travaux d’amélioration énergétique et obtenir un meilleur classement DPE. Le coût de ces travaux peut être un frein pour certains propriétaires qui devront prendre conscience du besoin urgent d’agir pour rendre leur bien plus économe en énergie.

La réforme du nouveau Diagnostic de Performance Énergétique a pour objectif de rendre le parc immobilier français plus respectueux de l’environnement et d’inciter les propriétaires à investir dans l’amélioration de l’efficacité énergétique de leurs biens. Cette législation représente un défi important pour les propriétaires de logements énergivores qui devront s’adapter pour continuer à louer leur bien. L’impact sur le marché immobilier est déjà perceptible, avec une valorisation accrue des logements peu consommateurs d’énergie et une baisse de la part des logements énergivores dans les ventes.

Harry L

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