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Une cabine de télémédecine à la SNCF
Au campus « Étoiles » de la SNCF, de grands panneaux font la publicité d’une cabine de télémédecine. Installée depuis le 11 mars, elle propose aux contractuels un nouveau service médical. Cette cabine blanche et brillante, aux allures futuristes, invite l’usager à s’asseoir à bord, en face d’un écran, où un véritable médecin officie. Les rendez-vous se prennent maximum 48 heures à l’avance. « Nous estimons qu’au-delà, la personne doit pouvoir consulter son médecin traitant », explique Mathilde Dehestru, qui représente la société H4D conceptrice du dispositif.
Un outil de prévention
Deux modes sont possibles : la téléconsultation et le check-up. « Chaque entretien commence par un échange sur les antécédents. Les motifs de téléconsultation les plus courants sont similaires à ceux d’un médecin généraliste en cabinet : angine, otite, grippe…», affirme Mathilde Dehestru. Quelques limites cependant : « Tout ce qui est intracorporel, comme les vaccins par exemple. Il y a aussi des critères excluants, si on ressent une douleur à la poitrine ou si on saigne par exemple, il convient plutôt d’appeler les urgences ! »
Avec le mode check-up on peut faire des vérifications (tension, poids, tests visuels…) et imprimer un bilan de santé. Pour satisfaire sa curiosité, ou surveiller régulièrement ses constantes si nécessaire. Stéthoscope, thermomètre, ceinture pour effectuer un électrocardiogramme, dermatoscope pour examiner avec une petite caméra les grains de beauté, caméra ORL pour la gorge et les oreilles… Des vidéos explicatives et le médecin guident le patient dans l’utilisation du matériel. Ces outils sont activés à distance par le médecin, comme le brassard qui gonfle pour prendre la tension par exemple. Des ordonnances sont aussi délivrées, ce qui constitue un gain de temps pour les salariés.
« Sur ce campus nous avons beaucoup de cadres qui travaillent avec une amplitude horaire importante. Ce service leur facilite la prise de rendez-vous et permet de diminuer l’absentéisme, car ils auront pris le temps de se soigner à temps. Cela fait aussi partie de notre rôle d’employeur de prêter attention à la qualité de vie au travail », explique le directeur général d’Optim’services (centre de services de la SNCF) Xavier Roche. La SNCF loue ce dispositif pour 3 000 € par mois pour une expérimentation de six mois.
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Delphine Dauvergne
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