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Des heures de cours non remplacées : une situation préoccupante
Maurice témoigne de la situation vécue par sa fille qui était en 3e l’an dernier au collège Barbusse. En effet, elle a accumulé une perte de 140 heures de cours qui n’ont malheureusement pas été remplacées. Cette situation est extrêmement préoccupante et soulève de nombreuses inquiétudes quant à la qualité de l’enseignement dispensé.
Une action collective pour réclamer une indemnisation
Pour faire face à cette problématique, la FCPE 93 a initié une action collective visant à déposer un recours préalable en indemnisation. Dans le cadre de cette initiative, une trentaine de familles du département, dont 20 ayant des élèves scolarisés au collège Fabien et deux au collège Barbusse, vont envoyer un recours individuel. L’objectif est de rappeler à l’État sa mission de service public et d’alerter sur la rupture d’égalité qui se manifeste dans le système éducatif.
Une mobilisation coordonnée à Saint-Denis
Catherine, la mère d’élève qui coordonne cette mobilisation à Saint-Denis, explique que l’initiative vise à sensibiliser l’État sur la situation inacceptable des heures de cours non remplacées. Elle met également en avant l’importance de garantir une égalité d’accès à l’éducation pour tous les élèves.
Des chiffres alarmants
L’année précédente, un comptage effectué sur 20 élèves avait révélé que 17% des cours avaient été perdus. Cette année, la situation semble encore plus critique, avec une classe de 5e ayant déjà accumulé plus de 30 heures non remplacées, une autre de 6e déplorant plus de 20 heures manquantes, et deux classes de 4e n’ayant pas bénéficié de cours de français et de maths pendant plus de 2 semaines en raison de l’absence de professeurs nommés.
La situation actuelle appelle à une prise de conscience urgente afin de remédier à cette rupture d’égalité dans l’éducation et de garantir un enseignement de qualité pour tous les élèves.
