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Les candidats pédalent
Il le reconnaît lui-même, Laurent Russier, comme beaucoup de responsables politiques, n’est pas un habitué du vélo. Ce vendredi 25 octobre, M. le maire arpente seulement pour la deuxième fois les rues de sa ville à bicyclette. L’invitation de Maxime et Audrey, deux Dionysiens membres de l’association Paris en Selle - Plaine Commune est donc d’autant plus salutaire. « Ce qui est fait pour le vélo n’est pas suffisant, constate Maxime avant de s’élancer pour une balade d’intérêt publique de plusieurs kilomètres en compagnie de l’édile. Nous sommes là pour faire connaître un certain nombre de possibilités aux élus. »
Rue étroite du centre-ville, carrefour de la Porte de Paris, trottoir de l’avenue Wilson, ronds-points des abords du Stade de France, passerelle piétonne au-dessus du canal et couloirs de bus du boulevard Jules-Guesde défilent sous les pneus de la petite délégation. Pour Maxime le diagnostic est sans appel : « Sorti de l’hyper-centre, on ne peut aller nulle part à vélo sans anxiété. »
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« C’est toujours au cycliste de s’adapter, peste pour sa part Audrey. Or, normalement, ce dernier devrait avoir un avantage compétitif sur les autres modes de transport, ou au moins être traité au même niveau. »
À chaque étape, les points noirs, y compris les plus discrets, sont identifiés par les membres de Paris en Selle et les idées d’aménagement fusent. Comme Mathieu Hanotin avant lui, Laurent Russier et son équipe prennent bonne note.
Une politique du vélo
« Les usagers ont beaucoup de choses à nous apprendre pour améliorer la circulation à vélo, concède le maire candidat. Ce que je retiens c’est le besoin de continuité afin de créer un véritable axe nord-sud et un autre est-ouest. Politiquement il faudrait donc un seul pilote institutionnel sur la politique du vélo avec une seule vision. Enfin j’ai bien pris en compte aussi le besoin de parkings à vélo. »
« Carrefours dangereux, pistes mal délimitées, problèmes de continuité, conflits d’usage, stationnement sur piste, traversée éprouvante du canal via le pont piéton, Mathieu Hanotin s’attarde plus volontiers sur les maux cyclistes au moment de descendre de bicyclette. Ce diagnostic conforte les propositions de la liste Notre Saint-Denis de mise en place d’une zone 30 pour les voitures et d’un plan vélo ambitieux pour Saint-Denis à l’image de la stratégie vélo du Département. »
Quel que soit le choix des électeurs dionysiens en mars prochain, la petite reine devrait en sortir vainqueur.
Yann Lalande
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30 octobre 2019
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04 novembre 2019
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