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Le centre commercial Basilique change de main
Dans les tuyaux depuis plusieurs mois, la vente du centre commercial Basilique et de ses 40 cellules commerciales a été officialisée mercredi 25 septembre en marge du 80e congrès HLM, Porte de Versailles. Contre un chèque de plusieurs millions d’euros et après de longs mois de négociation, l’attelage composé d’Icade, du Fonds de co-investissement de l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) et de la Caisse des dépôts a donc racheté à Axa ce vaste ensemble situé entre les rues Dupont et Jaurès. Une nouvelle d’importance dans l’optique de la future rénovation urbaine du centre-ville, tant il devenait urgent de redynamiser un centre commercial miné entre autres par un taux de vacance de 20% contre 6% dans le reste du centre-ville.
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La Ville et Plaine Commune ont eu leur mot à dire dans cette transaction. D’une part parce que le sol de cette galerie marchande est une voirie publique. D’autre part parce que les collectivités voulaient s’assurer que le futur propriétaire soit en phase avec sa stratégie de repositionnement commercial. Le vendeur, Axa, a ainsi dû travailler, avec le cabinet international d’architecture L35, à un schéma d’avenir pour le centre Basilique et était tenu de s’assurer que l’acheteur soit en capacité de moderniser le centre.
Rénovation des lieux à l’horizon 2023
Également actionnaires de la toute nouvelle foncière commerce dont l’Assemblée générale constitutive s’est tenue le 20 septembre, La Caisse des dépôts et Icade se sont donc imposés assez naturellement. Compte tenu de l’assise financière des nouveaux propriétaires et de leur investissement local, la rénovation complète des lieux semble assurée à l’horizon 2023, en cohérence avec la rénovation urbaine du centre-ville. D’où la présence de l’Anru dans le tour de table des repreneurs. La gestion au quotidien du centre commercial sera elle confiée à CIIAM, un gestionnaire de biens. Avec une foncière commerce en ordre de marche pour agir sur la qualité de l’offre commerciale et une galerie marchande en de meilleures mains, le centreville peut ambitionner redevenir à moyen terme la vitrine qu’il n’est plus.
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Yann Lalande
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