En bref
Personnel enseignant/
La journée de grève du 17 novembre peu suivie
La journée de mobilisation du mardi 17 novembre pour un plan d’urgence dans les écoles de Seine-Saint-Denis, prévue de longue date, a été peu suivie dans les établissements de la ville. « Nous étions en grève toute la semaine précédente et avons obtenu beaucoup de choses », explique Jérôme Martin, professeur au lycée Paul-Éluard, faisant référence à la mise en place généralisée des cours en demi-groupe dans les lycées. En octobre, une intersyndicale interprofessionnelle appelait l’ensemble des personnels de la communauté éducative à se mobiliser un an après l’annonce d’un plan gouvernemental pour le 93.
Ce plan avait été annoncé après la parution du rapport Cornut-Gentille qui pointait les inégalités et les défaillances de l’État en Seine-Saint-Denis. Mais pour les enseignants, les infirmières, les assistants d’éducation (AE), assistants sociaux et agents techniques, le compte n’y est pas. Selon l’intersyndicale, 50% de l’effectif des médecins de l’Éducation nationale manquaient sur le territoire en octobre. Le début de l’année scolaire avait été marqué à Saint-Denis par des mobilisations pour réclamer du personnel médical.
Dès la rentrée du 2 novembre, droits de retraits, grèves et blocus se sont succédé sur plus d’une semaine dans les établissements dionysiens pour protester contre un protocole sanitaire jugé insuffisant.
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