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/ L’intersyndicale boycotte le comité technique, la grève continue

© Yann Mambert
© Yann Mambert

Le bras de fer continue entre la municipalité et les syndicats sur la réforme du temps de travail des agents communaux et de leur prime annuelle. Chaque camp se renvoie la responsabilité du blocage du dialogue social. Vendredi 6 novembre, l’intersyndicale CGT-FSU-SUD-UNSA a boycotté le Comité technique pendant lequel devaient être présentées les mesures de l’accord négocié entre la majorité socialiste et le syndicat Force ouvrière (FO), étape essentielle avant la présentation du projet en conseil municipal. La CFDT – qui a pourtant participé aux négociations – a également refusé de siéger à cette instance paritaire.

Étant donné que seul FO étant représenté, cette réunion n’a pas pu se tenir. « Une nouvelle fois, des organisations syndicales ont préféré répondre par la politique de la chaise vide. Le maire, président du [CT], ne peut que regretter cette décision de certaines organisations syndicales », a critiqué la municipalité socialiste, qui en appelle à la « responsabilité » des syndicats pour participer à la prochaine réunion du CT, prévue le 16 novembre. « M. Hanotin, nous voulons un moratoire durant la crise sanitaire, ce qui permettra d’arrêter la grève et d’ouvrir les négociations. C’est ce que tout le monde souhaite, parents comme grévistes ! La balle est dans votre camp », a répondu de son côté l’intersyndicale. Elle a appelé à une nouvelle manifestation ce jeudi 12 novembre à 11h30 devant l’hôtel de ville en mettant en particulier l’accent sur le rôle des femmes, majoritaires dans la fonction publique territoriale. « Mères d’élèves et femmes grévistes en première ligne, manifestons ensemble pour obtenir le moratoire ! Hommes en soutien ! », a lancé l’intersyndicale.

Mardi 3 novembre, 84 parents élèves élus de 31 écoles de la ville ont lancé une pétition en ligne pour demander la suspension du projet municipal « le temps que la situation sanitaire s’améliore ». En attendant, les services municipaux, en particulier les cantines, restent perturbés.

AO
 

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EN IMAGES : Les agents municipaux battent le pavé

 

 

 

 

 

 

 

Réactions

je comprend qu'ils ne veulent pas assister aux réunions, ils vont devoir certains travailler et certains n'ont pas l'habitude. J'espère que le maire tiendra et ne fera pas comme le précédent maire qui a eu peur de perdre des voix. Les absences coutent 11 000 000.00 € . Posez vous les bonnes questions.
Tenez bon monsieur Hanotin et ne laissez pas ces gauchistes nous pourrir notre vie !
'' du projet. La CFDT – qui a pourtant participé aux négociations – a également refusé de siéger à cette instance paritaire.'' , bien joué !
C'est sur refaire travailler certaines personnes qui ne travaillaient pas va devenir compliquer pour eux.
Bonjour. Ca ne serait pas le logo de Saint Denis en commun sur la banderole....??? Je crois bien que si. Certains n'ont ils pas accepter de se faire évincer du conseil municipal. Etre citoyen comme un autre n'est pas suffisant. C'est un peu la grosse hypocrisie. Laurent Russier aurait du la faire. Bally Bagayoko aussi s'il avait été élu. Donc, c'est juste manifesté pour que rien ne change. Ce qui se passait mal hier devrait continuer pour certains. Au delà des 11 millions d'euros annuel du coût des absences, ce sont aussi des fonctionnaires territoriaux coincés dans des carrières et dans des postes, une souffrance au travail, des chefaillons à deux balles qui martyrisait des employées. Cela n'a pas été prise en compte par l'ancienne majorité qui se prétendait être de gauche. Bah oui, dans une municipalité PCF, tout était caché, il y faisait même bon vivre. Mais pas les arrêts maladie, les dépressions... Rien de tout cela n'existait... Et il y a David Proult qui parlait d'ingratitude envers les habitants. A force d'habiter sur une autre planète et surtout en vase clos, les anciens élus se sont coupés de tout le monde (habitants, employés municipaux et de leurs réalité) Je le dit et le répète. Vous avez perdu les élections. La ville ne vous appartient plus.
Ils ont certes perdu les élections mais ils continuent à nous pourrir la vie ! Tel un Trump s'accrochant à son pouvoir, ils nient la réalité, ils nient l'évidence, ils sont dans le déni total ! C'est comme même fabuleux sur les panneaux d'affichage des écoles, ce tract désignant le maire comme le déclencheur de la grève. Ca rappelle le tract nauséabond de Russier pendant la campagne électorale ! Pour ces syndicats "Trumpétisés", il s'agit de monter la population contre le nouveau maire.
les trolls à l'action dans les commentaires - rien de nouveau chez eux
Il me semble qu’un retour aux règles de droit ne devrait pas supporter la moindre contestation. Dans cette affaire, nous sommes en face de pseudo syndicalistes qui, sous couvert de défendre les travailleurs et à l’aide d’arguments fallacieux, agissent de façon purement idéologique pour tenter de déstabiliser la nouvelle équipe municipale. Ces gens n’ont pas accepté leur défaire électorale qu’ils ne doivent qu’à leur comportement et à leur inaction pendant tant d’années. Ils ne sont pas tenant de la démocratie, elle les dérange, ils n’acceptent que leurs propres lois. Leur action nuit aux dionysiens et elle ne rendra pas service aux quelques militants qui les suivent aveuglément et pour qui le réveil sera sans doute douloureux. Nul doute que l’équipe élue en place parviendra à les ramener à la raison, pour le bien de la ville, mais aussi pour leur bien.