"Face à un contexte sanitaire incertain et indéniablement risqué pour les événements culturels, les Journées cinématographiques se réinventent pour exister coûte que coûte en 2021", introduit dans un communiqué de presse l'équipe du cinéma L'Écran. La salle dionysienne vient de dévoiler le programme et l'affiche de la 21e édition de son festival de cinéma qui se tiendra (si le contexte le permet) du 3 mars au 5 avril. Cette édition des Journées cinématographiques dionysiennes intitulée La part animale, s'appuiera cette année encore sur trois autres cinémas : Le Studio à Aubervilliers, L'Étoile à La Courneuve et l'Espace 1789 à Saint-Ouen. 

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Cette année, les JCD exploreront ce qui relie l'Homme aux animaux, à l’animalité. Le cinéma a très tôt capté, enregistré ce monde animal si mystérieux. "Que dit le cinéma de notre rapport aux animaux sauvages ou domestiqués ? Quel regard porte-t-il sur eux et dans quelles conditions capture-t-il leur image ? Avec une dimension critique et politique, cette édition met en perspective notre capacité à penser l'animalité, et notre devenir d'humanité", interrogent les programmateurs.

Au programme de cette édition : Rex, Le Cheval démon de Fred Jackman (1925), les films de Jean Painlevé (années 30), La Féline de Jacques Tourneur (1942), Bandits à Orgosolo de Vittorio de Seta (1961), La Dernière Chasse de Richard Brooks (1956), Au Hasard Balthazar de Robert Bresson (1966), Le Territoire des autres de François Bel, Michel Fano, Jacqueline Lecompte et Gérard Vienne (1970), Long Week-end de Colin Eggleston (1978), Elephant Man de David Lynch (1981), Le Loup-Garou de Londres de John Landis (1981), La Bête lumineuse de Pierre Perrault (1982), Human Nature de Michel Gondry (2001), Wendy & Lucy de Kelly Reichardt (2008), Il Quattro Volte de Michelangelo Frammartino (2010), Animal Pensivité de Christine Baudillon (2017), Ani-maux de Sylvère Petit (2018), Becoming Animal de Emma Davie & Peter Mettler (2018)…