En ville
Municipales 2020/
Comment résorber la fracture citoyenne ? 1/2
Pour apporter une réponse Bally Bagayoko (LFI) mise sur le Référendum d’initiative citoyenne (RIC) : « Le RIC s’adressera à toute personne dès l’âge de 16 ans sans condition de nationalité. Son pendant c’est la démocratie permanente (…) Tous les projets doivent passer au filtre du citoyen. Sur saisie d’1% de la population via pétition. Les habitants pourraient aussi interpeller directement le conseil municipal en décidant certains points de l’ordre du jour. »
Une ambition qui nécessite des moyens. « Les citoyens doivent avoir des moyens d’action pour contre-expertiser et promouvoir des projets alternatifs », reconnaît le chef de file des Insoumis. D’où sa proposition d’un « 1% citoyenneté » sur tous les projets à venir qui flécherait 1% des montants sur la partie citoyenneté.
LIRE AUSSI : Municipales 2020 : Sali prépare le terrain
La solution référendaire ne convainc aucun des autres candidats, à commencer par Laurent Russier (PCF) : « Je ne crois pas au référendum. Sur les sujets un peu complexes on ne répond plus à la question. Et simplifier les sujets à outrance c’est se moquer des habitants. Le référendum divise quand la politique locale doit créer du liant. » Le maire préfère l’option de la conférence du consensus, sur certains grands sujets, avec un panel d’une cinquantaine d’habitants tirés au sort. « Cela nous aurait aidés sur la mise en place du stationnement résident payant. Et je tiens au tirage au sort parce qu’on s’enferme un peu trop avec des collectifs ou des associations qui s’auto déclarent représentants et dans lesquels on retrouve toujours les mêmes personnes. »
Plateforme participative de la consultation
Dans la boîte à solutions démocratiques de Laurent Russier également, le lancement d’une plateforme participative de la consultation et le déménagement de la Maison de la vie associative au 15 rue Catulienne, à la place du conservatoire, pour lui donner plus de poids. Alexandre Aïdara (LREM) voit lui les choses en grand avec une assemblée générale annuelle sur le modèle de l’Assemblée du pays pratiquée dans certains cantons suisses :
« L’idée c’est de faire de la démocratie directe et délibérative, même à plusieurs milliers. Personne ne l’a jamais fait en France, mais nous on veut expérimenter de nouvelles solutions. Les grands moments de démocratie font que les gens se sentent dans la même ville, unis par les mêmes problèmes et les mêmes espoirs. »
LIRE AUSSI : Comment résorber la fracture citoyenne ? 2/2
Yann Lalande
Réactions
Azzedine (Pseudonyme non vérifié)
19 décembre 2019
Lulu (Pseudonyme non vérifié)
20 décembre 2019
VersLaPortedeParis (Pseudonyme non vérifié)
20 décembre 2019
raymond (Pseudonyme non vérifié)
20 décembre 2019
cocosorus (Pseudonyme non vérifié)
22 décembre 2019
FD (Pseudonyme non vérifié)
10 janvier 2020