À la une En ville
Insalubrité/
Ces immeubles en danger
Combien y a-t-il d’immeubles à risque comme celui du 17 rue Catulienne dans la ville ? S’il est difficile d’avoir un chiffre précis, Plaine Commune estime que 21,5% du parc locatif privé de Saint-Denis est potentiellement insalubre et inhabitable, contre 6% au niveau national, 7,2% à Paris et 13% à Marseille. En 2017, 24 arrêtés de péril et 63 arrêtés d’insalubrité ont été pris.
Le centre-ville est particulièrement concerné mais tous les secteurs de la ville sont touchés par ce problème, à l’image de l’immeuble du 71-73 avenue du Président-Wilson à la Plaine, frappé d’un arrêté de péril imminent depuis novembre 2017.
Les copropriétés du centre-ville peuvent bénéficier de l’aide de l’État à travers l’Opération programmée d'amélioration de l'habitat (Opah). Mis en place en 2011, ce programme a été étendu jusqu’en 2022. Il permet aux copropriétés de bénéficier de subventions dans leurs travaux de rénovation. Son budget est estimé à 12,03 millions d’euros.
Depuis 2010, le Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD) a permis la résorption de l’habitat insalubre dans le quartier de la Gare et de la Porte de Paris. Cette année, cette opération a été élargie à quatre îlots du centre-ville : des immeubles au 15 place Victor-Hugo, 48 rue de la République, 72-76 Gabriel-Péri et 45-59 rue Gabriel-Péri. Au total, le budget du PNRQAD est estimé à 61,5 millions d’euros.
Les procédures peuvent être extrêmement longues. Ainsi, l’immeuble au 53 rue Gabriel-Péri vient à peine d’être d’inscrit au PNRQAD. « Il était déjà fermé quand on est venu s’installer en 2007 », raconte l’assureur au 63 de la rue. Il a vu l’ancien café Le Montagnard s’affaisser par le milieu.
Plus loin, au 39 rue Gabriel-Péri, des travaux de réhabilitation ont commencé en 2018 dans le cadre du PNRQAD. Ce bâtiment avait été ravagé par un incendie en 2012. Les nouveaux logements devraient être livrés en 2020.
Légèrement excentrée du centre-ville, juste à côté de la cité Gabriel-Péri, la rue Bonnevide est emblématique de la situation de la ville. À l’entrée de cette voie, deux immeubles, aux numéros 2 et 4, sont maintenant vides depuis plusieurs années. Au 38, un étai qui mord sur la route soutient le bâtiment. Il a été évacué en 2014 suite à un arrêté de péril imminent. La structure du bâtiment avait été fortement fragilisé par des fuites d’eau dans la canalisation sous la voie publique, faisant craindre un effondrement. Aujourd’hui, l’immeuble est comme abandonné. Au 40, le bâtiment contigu a plus de chance. Il est inscrit dans l’Opah. Il semble être récupérable, contrairement à son voisin.
AO
Réactions
Paul (Pseudonyme non vérifié)
22 décembre 2018
Azzedine (Pseudonyme non vérifié)
03 janvier 2019
Abdel (Pseudonyme non vérifié)
04 janvier 2019
démocratie (Pseudonyme non vérifié)
06 janvier 2019
Azzedine (Pseudonyme non vérifié)
07 janvier 2019
Paul (Pseudonyme non vérifié)
07 janvier 2019
Abdel (Pseudonyme non vérifié)
08 janvier 2019
democratie (Pseudonyme non vérifié)
08 janvier 2019
Paul (Pseudonyme non vérifié)
08 janvier 2019
Azzedine (Pseudonyme non vérifié)
09 janvier 2019
democratie (Pseudonyme non vérifié)
09 janvier 2019
Paul (Pseudonyme non vérifié)
10 janvier 2019
Azzedine (Pseudonyme non vérifié)
11 janvier 2019