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Au tour de Bruno Le Roux
Et patatras pour Bruno Le Roux. Le ministre de l’Intérieur a dû démissionner. Le député PS de la première circonscription, candidat à sa réélection en juin, est lui aussi rattrapé par les emplois de ses proches. Il a réservé à ses deux filles des jobs d’été entre 2009 et 2016 alors qu’elles étaient lycéennes. 24 contrats de collaboratrices parlementaires en CCD, pour 55 000 euros d’argent public en faveur d’adolescentes de 15 et 16 ans,a révélé l’émission Quotidien qui a mené l’enquête. L’investigation se garde de parler d’emplois fictifs mais insinue le doute en pointant qu’à deux reprises ils ont été exercés en doublon avec un stage à temps plein pour l’aînée et avec des cours en classe préparatoire pour la benjamine.
Cette révélation, qui a poussé le parquet national financier à ouvrir une enquête, est tombée au plus mauvais moment pour l’ex-président du groupe PS à l’Assemblée. Il venait d’atteindre un graal ministériel tant convoité qui s'est transformé en siège éjectable. Tout s’annonçait pourtant bien pour la suite de la carrière politique de Bruno Le Roux: il n’avait pas à affronter aux législatives le Divers droite et redouté Hervé Chevreau et bénéficiait de la division persistante de la gauche de la gauche dans sa circonscription. Et puis, patatras…
Réactions
Azzedine (Pseudonyme non vérifié)
21 mars 2017
dominique.sanchez
21 mars 2017
Azzedine (Pseudonyme non vérifié)
22 mars 2017
dominique.sanchez
22 mars 2017