Le gouvernement annonce une hausse significative des frais d’inscription pour les étudiants étrangers extracommunautaires
Le 19 novembre 2018, le gouvernement français a pris la décision de augmenter les frais d’inscription pour les étudiants étrangers extracommunautaires, c’est-à-dire ceux provenant de pays en dehors de l’espace économique européen et de la Suisse. Cette décision a suscité une vive réaction de la part des universités concernées.
Une augmentation considérable des frais d’inscription
À partir de la rentrée universitaire de 2019, les frais d’inscription pour une année de licence passeront de 170€ à 2 770€ pour les étudiants extracommunautaires. Pour les étudiants en master ou doctorat, les frais passeront de 243€/380€ à 3 770€. Cette augmentation soudaine et significative a pris les universités par surprise.
L’absence de concertation avec les universités
Une des principales raisons du mécontentement des universités est le manque de concertation de la part du gouvernement. En effet, les universités n’ont pas été consultées avant l’annonce de cette décision, ce qui a provoqué un choc initial suivi d’une inquiétude grandissante.
Réaction des universités
Dès le 23 novembre, l’université Paris 8 a exprimé son opposition à cette mesure à travers un communiqué officiel. L’IUT de Saint-Denis a également manifesté sa désapprobation début décembre. Ces réactions montrent le fort mécontentement des établissements d’enseignement supérieur face à cette décision gouvernementale.
Un impact sur l’accessibilité à l’éducation
Cette augmentation des frais d’inscription pose un réel problème d’accessibilité à l’éducation pour les étudiants étrangers extracommunautaires. En effet, ces derniers sont souvent déjà confrontés à des difficultés financières et cette hausse des frais risque de les dissuader de poursuivre leurs études en France.
Une décision contestée
Cette décision gouvernementale est vivement contestée par les universités, qui estiment qu’elle va à l’encontre des principes d’égalité et d’accessibilité à l’éducation. De plus, elle risque de nuire à l’attractivité de la France en tant que destination d’études pour les étudiants étrangers.
En conclusion, l’annonce de l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants étrangers extracommunautaires a suscité une réaction de surprise et d’inquiétude de la part des universités. Cette décision, prise sans concertation préalable, soulève des questions d’accessibilité à l’éducation et de compétitivité internationale pour la France.