En ville
À l’îlot Choiseul Cinq containers enterrés remplacent les vieux bacs
Au bas de leurs immeubles frais rénovés de l’îlot Choiseul, les locataires de Plaine commune habitat (PCH) seront-ils bientôt débarrassés des détritus épars, sacs poubelles égarés et des colonies de rats qui s’en repaissent ? Bon nombre d’entre eux l’espèrent avec la mise en service à la mi-octobre, et pour la première fois en centre-ville, de containers enterrés. D’une capacité de 5m3 chacune, cinq cuves ont été installées, dont deux pour le tout-venant des déchets ménagers. Les autres étant réservées à la collecte sélective, attendue dans ce quartier depuis des années, des emballages et du verre.
Plus pratique pour le ramassage, désormais limité à un endroit, cet équipement soulage aussi les gardiens d’immeubles de tout le travail lié aux containers à roulettes. De telles colonnes enterrées existent déjà dans les cités Gabriel-Péri et La Saussaie, deux cités de Plaine commune habitat qui vient d’en installer aussi à la cité Hénaff. Avec ceux que PCH prévoit l’an prochain dans les cités Barbusse et Cosmonautes, plus de 1 000 locataires sont concernés. Sauront-ils tous en apprécier les bienfaits pour l’hygiène et une meilleure préservation de l’environnement ? « On a relevé des petits dysfonctionnements, constate-t-on à PCH. Des sacs poubelle sont posés à côté des containers enterrés, soit parce qu’ils font plus de 30 litres (contenance maximum pour les utiliser), soit parce que les gens n’ont pas pris la peine d’en actionner la poignée. Et pour les emballages, il faut casser les grands cartons pour les faire rentrer. Ce qui n’est pas toujours fait. »
M.L.
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